Voici la retranscription d’un fil Twitter concernant les rapports entre le duc d’Orléans et le roi, pour essayer de dépasser la caricature.
Dans les faits, il y a une rivalité ancienne. Louis XV n'avait déjà autorisé qu'un mariage morganatique à son père, dit le gros duc d'Orléans, avec sa maîtresse, Mme de Montesson. Cela les contraignait à vivre en marge de la cour. pic.twitter.com/vBDhgLzZ91
— Aurore Chéry Truffaut (@Aurore_Chery) January 21, 2019
Ils ouvrent leur jardin au public quand ils donnent des fêtes à Saint-Cloud, se disent les défenseurs du peuple et les véritables héritiers de l'esprit d'Henri IV. Bref, Louis XVI trouve qu'ils prennent beaucoup trop de place. pic.twitter.com/4MeeuftB6i
— Aurore Chéry Truffaut (@Aurore_Chery) January 21, 2019
Aussi, Mme de Montesson, puis le duc de Chartres et Mme de Genlis ont commandé des pièces de théâtre, des opéras et des libelles contre le roi.
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Dans "Le Jugement de Midas", on dit en gros que le roi veut imposer ses préférences en musique mais qu'il a des oreilles d'âne. pic.twitter.com/nA1ke4S5Hz
Le roi Louis-Philippe est donc l'héritier de cette conflictualité entre ses parents. On oublie que son père aussi a été guillotiné. Ca le disposait donc à vouloir trouver un moyen de réconciliation. pic.twitter.com/Y7Mq3nFK1x
— Aurore Chéry Truffaut (@Aurore_Chery) January 21, 2019
Malgré tout, Louis XVI sachant l'art de se victimiser, on tend à rendre Louis-Philippe responsable du vote de son père à la Convention tout en lui demandant d'oublier toutes les couleuvres qu'il avait dû avaler. Bref, il faut dépasser le manichéisme. pic.twitter.com/GA983kp2T1
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